Fédérées en « Plate-forme des professionnels de la Santé mentale », des associations du pays représentant un grand nombre de courants relatifs à l’exercice des professions de la Santé Mentale affirment leur soutien de principe aux propositions et aux projets de loi qui reconnaissent le champ spécifique des professions de la Santé Mentale, dans la mesure où ils tiennent compte des points suivants :
- Nous considérons que les professions de la Santé Mentale relèvent d’un chapitre III, à créer, dans l’arrêté 78 réglementant les professions de la santé. Cette disposition permet en effet de respecter le caractère spécifique de ce champ.
- Nous souhaitons que le Ministre de
la Santé prévoie des dispositions législatives qui préservent et reconnaissent la richesse de la diversité des approches psychothérapeutiques (systémiques, humanistes, psychanalytiques, cognitivo-comportementalistes) et leur autonomie respective.
- Nous insistons sur le respect de l’autonomie de chaque praticien. Cette autonomie laisse ouverte une collaboration avec des collègues de pratiques différentes.
- Nous demandons que la formation à la psychothérapie puisse être accessible à partir de diplômes multiples. En effet, des cheminements variés peuvent conduire à divers choix de formation pour lesquels la maturité personnelle est un élément essentiel.
- Nous soutenons que préalablement à une formation de psychothérapeute, le candidat possède soit un diplôme de bachelier, soit un master dans une profession de Santé Mentale ; les détenteurs de diplômes équivalents dans d’autres orientations complèteront leur formation en Haute Ecole ou à l’Université.
- Nous insistons pour que la formation à la psychothérapie soit assurée, soit par des universités soit par des associations autonomes, reconnues et agréées par une commission garante de la rigueur de leur fonctionnement et de leur éthique.
- Nous rappelons que la qualité des soins et la protection du patient sont des priorités pour les membres de notre Plate-forme.
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